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Jean-René Cochet est né à Bourges en 1966. Il fait ses études de Lettres tout en pratiquant le théâtre en amateur. En 1990, il commence à écrire quelques saynettes pour la Compagnie du Sable créée par Pierre Bignon et encouragé par ce dernier, poursuit dans le même esprit en réécrivant des scènes de tragédies classiques (Shakespeare, Sophocle, Marivaux, ...). En 1995, Pierre Bignon crée son texte "il s'est écroulé sur la balle", librement inspiré d'un fait divers du début du XXe siècle. Après le décès tragique du metteur en scène, en 1998, il cesse ses activités littéraires quelques temps. Ce n'est qu'en août 2001 que l'on découvre un nouveau texte, "le saut dans le vide", librement inspiré de la performance de Yves Klein. Jean-René Cochet vit et travaille aujourd'hui à Lyon. |
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LE SAUT DANS LE VIDE "Au départ, ce texte n'était pas prévu pour être dit, mais il m'a paru judicieux de le faire figurer ici après la lecture publique dont il a été l'objet. N'étant pas comédien, j'ai eu la sensation d'être passé à côté d'un secret que pouvait receler ce monologue stoïque. Je n'ai malheureusement pas eu le temps de me consacrer plus sérieusement à sa mise en scène." lire en ligne télécharger au format .doc ou .rtf |
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DES SIGNES SUR LEURS BUCHERS "Ce texte a été assorti lors de sa publication du qualificatif de "monologue pour deux voix" et son titre est emprunté à une phrase de Antonin Artaud, tiré du Théâtre et son double : "Et s'il est encore quelque chose d'infernal et de véritablement maudit dans ce temps, c'est de s'attarder artistiquement sur des formes, au lieu d'être comme des suppliciés que l'on brûle et qui font des signes sur leurs bûchers." J'ai écrit cette pièce en espérant qu'elle soit implacable et pétrie d'un désespoir profond. Tout devait, selon mon idée, se dérouler aux frontières de la vie et de la morale, dans une sorte d'aphasie totale et brûlante, comme le déroulement d'une fin du monde qui n'en finirait jamais vraiment. C'est une pièce massive, très dense, et dont il est indispensable de supprimer beaucoup de matériel lors de son passage sur la scène. Je prévois d'en faire une lecture publique très prochainement." télécharger au format .doc ou .rtf |
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EN C ou EN B "Un nouveau monologue qui s'intègre dans la même recherche que les textes précédents et qu'on pourrait regrouper sous le terme "cycle de l'amour". Ecrite très rapidement, cette spirale obsessionnelle est conçue pour être jouée avec un grand réalisme, malgré toutes les invraissemblances développées dans le discours du personnage principal. S'il est fou, ce qui n'est pas certain, cette folie est très structurée, imparable, et d'autant plus inquiétante. Les failles dans son raisonnement insensé ne doivent donc pas être soulignées, mais au contraire gommées le plus possible. Ceci est une spirale. Une spirale d'impuissance face au départ de l'être aimé, face à la culpabilité, face au passé qu'on regrette. C'est un texte de reconstruction, mais de reconstruction à côté du monde, à côté de la logique, dans la peur, l'oubli et le pathétique." télécharger au format .doc ou .rtf |